Relations humains-poules

Evidemment, les personnes qui apportent aux poules et aux coqs de la nourriture sont bien connues et reconnues. Mon approche suscite toujours l'excitation des araucanas et des jeunes qui ont toujours un boyau de vide.

Le petit troupeau, coqs en tête, se précipite aussi maintenant vers mon mari depuis qu'il apporte des broyats et des feuilles intéressantes. S' ils sont dans le jardin quand il coupe des branchages, il aura un entourage intéressé. 

Patty, le coq Cochin, l'a sollicité particulièrement pour qu'il lui décortique des noisettes fraîches dont il venait lui manger des morceaux dans la main. Et Chouppi, la petite Araucana, se précipitait dès qu'il était question de cueillette des figues dont elle raffole.

Mais, il aiment aussi que nous noys asseyons près d'eux ou que nous fassions des choses à proximité.  Bien sûr,  ils sont passionnés par les travaux de jardinage, mais ils aiment aussi que Denis vienne bricoler, même s' il fait du bruit.

Les poules n'aiment pas être attrapées, mais elles aiment bien venir auprès de nous si nous sommes assis. Les Araucanas, et particulièrement Edith, l'Araucana brun-doré,  aime bien venir se percher sur mon épaule et circuler sur mon dos si je me penche. D'ailleurs, quand les poules sont perchées,  elles se sentent plus en sécurité et se laissent bien plus facilement toucher.

Certaines peuvent être coquines et joueuses, notamment les jeunes Orpingtons. Elles sont assez jalouses de la chatte Ikarou et nous pouvons être sûrs qu'elles vont se débrouiller pour la déloger si elle vient trop de faire caliner sur le banc.

En général,  la chatte qui adore les poules et a été une gardienne très attentive des poussins, est très bien acceptée au sein du groupe des poules, mais parfois, sans raison apparente, les Orpingtons décident de s' amuser. Tout d'un coup, elles se jettent un coup d'oeil coquin, se regroupent et piquent un sprint sus à la chatte. La chatte, surprise et piteuse s' enfuit queue et oreilles basses, ce qui ne l'empêchera pas de revenir bientôt au milieu du troupeau.

Une fois perchés sur mes genoux ou tenus dans mes bras, certains aiment bien les gratouilles, surtout dans le cou et sous le bec.

Mais il y a des jours avec et des jours sans. Certaines sont changeantes. La Padoue et les petites Hollandaises ont eu des périodes durant lesquelles elles étaient même collantes. J'avais parfois du mal à ne pas marcher dessus. En ce moment, depuis, leur mue, elles sont plus sauvages. Je crois aussi que le fait qu'il y ait trois coqs les stresse.