Splashie, gentil monstre de poule, grande Orpington splash

Splashie, poule Orpington splash, est arrivée chez nous fin 2013 en même temps que Liserette, une poule Odal (Orpington dorée à liserés). Elle avait déjà près de 2 ans et était pleine de gale aux pattes mais comme nous avions fait deux heures de route pour aller la chercher...

Elle a mis plusieurs mois à vraiment s' intégrer au groupe du fait d'un caractère indépendant et de son manque de propension à se laisser cocher. Très calme et paisible, elle s' est petit à petit imposée comme une grande poule de référence. 

En fait, elle s' accorde avec toutes les poules, petites et grandes, sans avoir de relation privilégiée avec aucune d'entre elles. Elle partage son dortoir avec Liserette, la poule Orpington dorée à liserés,  mais n'a pas d'atomes crochus avec elle. Il faut dire que Liserette est une groupie béate du coq Théo !

Elle semble très mature et s'entend très bien avec Théo, le grand coq Orpington. Tant que Théo était le seul coq, elle avait une attitude vigilante et j'avais un peu l'impression, qu'en tant que poule matriarche, elle partageait un peu la responsabilité du petit troupeau avec Théo. 

C'est assez différent depuis que Patty, le coq Cochin, et Atos, le jeune Orpington, sont devenus pubère. Ils n'ont pas de respect particulier pour elle et Atos l'oblige à se laisser cocher, ce qu'elle semble considérer comme un affront. 

Elle est pourtant la seule à être d'un gabarit comparable à celui de Patty. Elle fait bien trois fois la taille et le poids de Chouppi, la jeune Araucana, qui se laisse volontiers cocher par son énorme "petit ami".

Bien qu'elle ne se perche jamais compte-tenu de son poids, Splashie s'entend bien avec les aînées des Araucanas et s'intéresse à leurs explorations dans le jardin. Dès que nous jardinons, elle est également la première à se précipiter avec Estia, la poule Padoue.

Elle cotoie toutes les poules sans aucune agressivité,  sa taille et son poids lui attirant d'emblée un respect naturel. Même les jeunes Cochins n'essaient pas de s'approcher du plat quand elle se goinfre.

Elle gratte peu, mais s'intéresse aux trous creusés par les autres. Dès qu'elle le peut, elle s'installe dans les trous et trône tranquillement plutôt que de se pouiller. Il faut bien se reposer !

Et elle ne couve pas, non plus. En revanche, elle n'a de cesse d'aller pondre dans le nid des couveuses. Grâce à son poids, elle a réussi à défoncer la barrière que j'avais mis devant le nid de Liserette et a écrasé les quelques oeufs presque à terme d'une couvaison déjà fort chaotique. 

Enfin, nul n'est parfait ! Et elle a de beaux yeux...