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Sevrage des poussins
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- Le 02/09/2015
- Dans Comportement des poules
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La plupart des mères-poules font en sorte de sevrer leurs grands poussins quand elles estiment qu'ils sont suffisament grands pour être autonomes et qu'elles se remettent à pondre. L'âge auquel les mères-poules effectuent ce sevrage est très variable.
Deux des trois mères-poules sont en train de sevrer leurs poussins. Elles prennent de la distance, ont plus d'activités indépendantes.
Zoé, qui a été la première à sevrer son grand poussin Tipex quand la poulette a eu deux mois. Zoé a plutôt l'habitude de sevrer ses poussins à cinq semaines, mais Tipex était poussin unique et semblait avoir besoin de rester plus longtemps dans les jupes de sa mère. Mais, depuis deux semaines déjà, Zoé non seulement s'est remis à pondre mais aussi se fait très volontiers cocher par le coq Patty.
Elle chasse maintenant Tipex sans ménagement quand elle s'approche et lui donne des coups de bec si elle prétend manger en même temps qu'elle. Dans la journée,Tipex s' est adaptée. Elle doit bien s'habituer à ne pas être bien haut dans la hiérarchie. Pour manger, elle n'a que les restes de pâtée. Mais elle peut toujours se servir dans les plats de graines disposés dans différents endroits.
Tipex vit sa vie toute seule, sans tenter de se rapprocher des autres jeunes poulettes ou des coquelets. Pourtant, Google l'appelle pour manger. Malgré son jeune âge, le coquelet cochin s'intéresse aux poules. Il s'exerce à cocher avec Koala, la petite hollandaise à huppe, qui en a l'air ravi. Mais Tipex, même si elle est de taille adaptée pour Google, est bien trop jeune pour être attirée par un coquelet.
Pour ce qui est du coucher, c'est toute une histoire ! Zoé ne laisse plus entrer Tipex au dortoir qu'en toute dernière extrémité, ce qui fait que la petite poulette tourne chaque soir pendant une heure autour du poulailler en piaulant désespérément.
La deuxième mère- poule, Liserette, est plus douce et progressive. Elle laisse encore les deux grands poussins araucana, qui sont d'ailleurs plutôt un petit poulet et une petite poulette manger avec elles. Mais elle ne dort plus avec eux.
Depuis deux soirs, Liserette a réintégré son ancien dortoir avec sa partenaire antérieure, Splashie, la grande poule orpington splash. Les deux araucanas ont été un peu désorientés, ne semblant pas vouloir se coucher seuls dans la boite de transport qui servait de dortoir familial. Ils vont se percher avec les autres jeunes qui m'attendent le soir dans l'arbre !
J'ai donc enlevé la boite de transport ; Cela me fait un endroit de moins à nettoyer.
Maintenant, le soir, j'en ai 6 à aller chercher dans l'arbre et accompagner au poulailler :
- deux anciennes, Estia, la Padoue et Chocolat, une Hollandaise à huppe que Zoé ne veut pas laisser entrer au dortoir, mais qui peuvent y rester quand je les perche moi-même ;
- deux jeunes coquines, Picatchou, la petite araucana et Chouppa, la croisée cochin-araucana, que je dépose devant leur petit poulailler et qui acceptent alors d'y entrer et de monter seules dans leur dortoir ;
- deux jeunes araucanas, Tic et Tac, que j'ai installés dans le même dortoir que Picatchou et Chouppa sans qu'apparemment il n'y ait de conflit.
Au réveil, les deux araucanas ont mangé sans avoir besoin de leur mère-poule. Ils sont, en revanche, restés ensemble.
Ensuite, ils ont rejoint au coin repos le groupe des jeunes autour de la plus maternelle des mères-poules, Mimi jolie, qui ne manifeste aucune intention de sever ses grands poulets. Pourtant, ils ont trois mois et demi !
Mimi jolie ne s'est pas remise à pondre et se tient éloignée du coq qui ne cherche d'ailleurs même pas à la cocher. Elle semble ne pas se lasser de materner et ne manifeste aucune volonté de sevrer ses grands poussins devenus poulets. Et pourtant, j'ai commencé à passer des annonces pour vendre son coquelet chéri Google et, éventuellement, une de ses poulettes !
J'espère que Mimi jolie ne déprimera pas trop quand deux de ses grands poussins partiront. Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'ils ont vraiment l'âge d'être sevrés ! A ce stade, on ne peut même plus parler de sevrage, mais de séparation !