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Santé des poules en hiver

Au début, tout va bien !

En général,  après l'arrivée des premières poules, tout va bien. Leur installation a nécessité du travail, mais nous sommes fiers du résultat et tellement béats d'admiration devant nos petites merveilles. Quelque soit la race choisie, d'ornement, de ponte ou de chair, la découverte des premières poules est un émerveillement. 

Nous ne nous lassions pas de les contempler, de les observer et d'apprécier la richesse de leurs expressions et l'intelligence adaptative de leurs comportements.

Comme la plupart des débutants,  nous nous sommes lancés au printemps. Les nouvelles poules sont jeunes, en pleine forme. Il fait beau, l'herbe est verte et le jardin gagne une animation qui nous permet de le redécouvrir.

Une fois compris les besoins fondamentaux des poules et habitués à une organisation de leurs soins, tout va bien. Nous sommes heureux et contents de vivre avec des poules satisfaites de leur sort.

Mais, inexorablement, l'automne et l'hiver arrivent...

Avec le premier automne, le métier rentre

L'enclos bien vert n'est plus qu'un souvenir. Le moindre brin d'herbe a été avalé, les feuilles tendres grignotées. Le sol, labourré ici et là comporte des zones de trous et de bosses.

Les premières pluies font apparaître le désastre : un champ de boue ! Cela ne dérange pas forcément les poules si elles ont des zones sèches et des perchoirs  mais cela nous dérange nous ! Beaucoup ! Pas agréable du tout de patauger dans la gadoue au petit matin! Peu plaisant ces poules aux pattes sales qui rapportent plein de saletés au poulailler.

Et voilà qu'elles se grattent ! Et d'ailleurs moi aussi ça me gratte en changeant leur litière ! Je découvre le bonheur de la lutte contre les poux, les gris, les blancs, les rouges, les verts (non, je rigole) et  je me poudre le nez au Saniterpen. 

Nous ne nous grattons plus  nous éternuons ! Allons bon ! Nous faisons une allergie ou nous nous enrhumons avec toute cette humidité ! Et hop, tout le monde aux infusions de thym ! Dommage que mes plants de thym aient été largement grignotés ! Il ne me reste plus que les pieds en pot sur la terrasse !

Mais voilà que le coq s'enroue et se met à boiter ! Et qu'une poule a des désordres intestinaux !

C'est sacrément moins plaisant, les poules dans le froid gadouilleux avec les pattes boueuses, les plumes sales et les derrières douteux. Pas photogéniques,  du tout !

Et on apprend !

J'ai appris :

 - qu 'il existe d'autres solutions que la paille pour la litière : dans un  petit poulailler, du paillis de chanvre est bien plus absorbant et attire moins d'hôtes indésirables ;

 - qu'il vaut mieux faire une bonne prévention des vers et des parasites de toutes sortes et que l'hygiène des litières et des installations ne suffit pas nécessairement ;

 - que pour limiter le champ de boue, il est intéressant de planter des arbustes et de déverser sur le sol des enclos les feuiles tombées des arbres et les broyats des branchages coupés. 

J'ai compris l'utilité de collecter tous les renseignements pour soigner au mieux les poupoules et les cocos, surtout quand une ou deux visites au(x) vétérinaire(s) m'ont fait me sentir très seule et moins riche.

J'ai découvert qu'il n'était pas toujours possible de se passer de traitement antibiotique malgré toutes mes résolutions pour soigner et nourrir les poules de la manière la plus naturelle possible.  Et, comme tout débutant,  quel ravissement de découvrir les savants calculs de doses des antibiotiques en poudre vendus pour les grands élevages !

Et puis, c'est vrai, il faut les peser !

Finalement,  beaucoup de détails à retenir. J'ai donc ouvert un carnet spécial pour le suivi des poules avec les dates des traitements, le calcul de leurs doses, les poids des impétrants (les poules concernées).

Le deuxième hiver se présente mieux

Ouf, je maîtrise un peu mieux ! Je suis fière d'avoir élevé, avec l'aide initiale des poules qui m'ont vite laissée tomber, de beaux poussins qui sont devenus des poules et des coqs vigoureux.

Les malades de l'hiver dernier vont bien, pour l'instant ! Ce seraient-ils renforcés ? J'ai lu que les Orpingtons sont fragiles la première année mais robustes par la suite. J'ai peut-être mangé mon pain noir en premier (en fait, c'est mon pain préféré)?

Les jeunes élevés chez moi ont l'air costaud Quelques éternuements, mais rien de grave !

Et, pour l'instant, le terrain est praticable, très spongieux mais pas gadouilleux.  

A Noël, un petit plaisir : des carnets de santé pour les poules

Puisque j'ai surmonté mes premières difficultés de débutante,  je vais avoir droit à un petit cadeau pour m'aider à passer au stade de débutante confirmée : des carnets de santé pour ces messieurs dames !

Classe, non ?

Je vais essayer pour voir si c'est pratique. Je vous raconterai. 

Carnet de sante poules

Date de dernière mise à jour : 02/07/2021

Commentaires

  • Gwendoline
    Graciane j'ai bien ri... excellent, je m'y suis totalement retrouvée,
    c'est tellement bien raconté, super. Bon tu nous diras pour tes beaux tableaux
    moi je fais bêtement des petits tableaux sur excel... bien efficaces pour savoir où on en est

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