Jardin et poulaillers

Il fait extrêmement doux en ce début de novembre 2015 en région parisienne, mais l'automne est vraiment là. Les feuilles des arbres sont tombées massivement et les journées raccoursissent.

Les travaux de nettoyage ont commencé, même s'il y a encore beaucoup de choses à faire pour préparer le jardin à l'hiver.

  

La végétation se met doucement en sommeil mais le jardin reste vert et, pour l'instant, le petit troupeau de 18 poules et 2 coqs ont encore de l'herbe dans les parcours. Il est vrai que nous faisons très attention à la gestion des espaces et ne laissons sortir les poules dans la partie enclose du jardin que si l'herbe n'est pas trop abîmée.

 

   

 

 

Patty, le coq Cochin, a son enclos particulier. Il semble tout à fait s'en satisfaire en cette saison, d'autant qu'il a de la visite, les poules venant régulièrement picorer près de son enclos.

Patty continue sa mue. Il est assez fatigué malgré mes bons petits plats auxquels il fait assez peu honneur et semble assez content de pouvoir rester perché tranquille sur sa branche et d'avoir son poulailler personnel qu'il rejoint dès 17 heures 30. 

 

  

Pour l'instant, malgré des mues encore sévères de certaines poules, tout le monde va bien malgré une certaine humidité. Quand les poules ne sortent pas dans la partie du jardin enclos, elles ont leur enclos avec un sol recouvert de paille, de feuilles et de broyats de branches afin de pouvoir continuer à gratter sans avoir les pattes trop boueuses.

 

  

 

Et, bien sûr, en cas de mauvais temps, les poulaillers sont entourés d'enclos couvert pour les regroupements bien à l'abri

Ce matin, surprise ! Une petite couche de neige transforme le jardin. Heureusement,  la lumière du poulailler égaie un peu l'atmosphère car malgré le blanc de la neige, il fait encore bien sombre à 8 heures et quart. On n'entend pas beaucoup de bruits et les coqs n'ont presque pas chanté.

Par terre, c'est vraiment une fine couche mais sur les dalles du chemin la pellicule est plutôt glissante et j'ai intérêt à faire attention à ne pas tomber en apportant les plats. Bon, je n'ai pas de chien dans les jambes. Le chiot a décidé que le sol était vraiment trop mouillé trop froid.

 

Les poules sortent du dortoir avec réticence.  Même les coqs ne sont pas bien dynamiques. J'ai servi les plats à l'abri. Les plus affamés ou gourmands mangent un peu, mais très vite tout le monde s' entasse dans le poulailler. C'est vraiment pas l'enthousiasme ce matin ! C'est vrai qu'il s' est mis à tomber de la neige fondue et qu'il y a un peu de vent.

  

Une heure plus tard, le jour est bien levé.  J'ai balayé le chemin pour éviter du verglas ou, à court terme, une bouillasse glissante. Et dans l'enclos, j'ai remplacé la paille. Mais seuls les Cochins et Atos sortent un peu. Les autres ont vraiment décidé de rester à la maison !

 

Et toute la journée sera comme cela. Alors que le temps est redevenu plus clément,  que la neige a complètement fondu, ils n'ont pas voulu sortir, ou presque pas. Juste un petit tour dans le jardin, même pas vers la terrasse ni vers leur plate-bande préférée,  puis tout le monde s' est regroupé près de la haie et au fond du poulailler avant de se coucher. Pourtant, ils n'ont pas l'air malade et ils ont dévoré.J'ai dû réapprovisionner deux fois en céréales. C'est bien la première fois que je les vois aussi casaniers. Je n'ai même pas eu à isoler les coqs, ils n'embetaient même pas les poules !